Il y a quatre ans maintenant survenait la pire catastrophe nucléaire connue de l’humanité.
Le 11 mars 2011, suite à un tsunami dont la hauteur était jugée improbable par les « experts » de TEPCO, la centrale de Fukushima au Japon, privée de courant, ravagée par le raz de marée, a vu ses 4 réacteurs exploser les uns après les autres.
D’énormes quantités de radionucléides sont libérées dans l’environnement, cela continue actuellement.
Le 6 août 2014, Tepco annonçait que la fusion du
cœur du réacteur n°3 de Fukushima était pire que prévue : fusion à 100%.
Cette annonce a pour but de préparer l’opinion japonaise et mondiale à payer la construction de sarcophages type Tchernobyl (dont le coût est de 1,5 milliards d’euros).
Ce qui se passe à Fukushima montre, s’il en était besoin, au monde entier, qu’une catastrophe nucléaire est ingérable avec nos connaissances et moyens humains. Les Japonais, qui vivent sans nucléaire depuis septembre 2013, luttent pied à pied contre la relance de 2 réacteurs prévus fin 2014 à Sendai, ils ont fait appel à la justice qui s’est déjà prononcée en mai 2014 contre le démarrage des 2 réacteurs de Oi. 7,5 millions de personnes ont signé une pétition pour l’arrêt total du nucléaire.
Une catastrophe de l’ampleur de Fukushima n’est pas impossible en France. Une note du 21 janvier 2015 des services de sûreté nucléaire de l’Etat (IRSN : Institut de Radioprotection et Sécurité Nucléaire) jette un éclairage inquiétant sur les risques réels que font courir aux populations les réacteurs nucléaires en fonctionnement en France. On y apprend ainsi qu’aucun réacteur nucléaire en France ne possède une cuve assez robuste pour résister à la fusion rapide du combustible.
Cette faiblesse structurelle pourrait entraîner des rejets radioactifs massifs dans l’environnement. Source http://journaldelenergie.com/nucleaire/surete-nucleaire-des-failles-clairement-identifiees/ Malgré les dangers reconnus, EDF veut prolonger
la durée d'exploitation de ses centrales pour des questions de rentabilité, au mépris des risques amplifiés par l'usure des matériaux et la vétusté des installations.
En Europe plus de la moitié des habitants vivent sans nucléaire (147 millions) ou ont décidé d’en sortir (142 millions) pour 204 millions nucléarisés, à qui on n’a pas demandé leur avis.
Le 11 mars, pour soutenir le peuple japonais dans son refus du nucléaire, pour dire non aux risques insensés du nucléaire, rendez-vous
Place du 8 septembre (Besançon), à 17h30