Luc Châtel mise sur le prétendu découragement des personnels de l’éducation et sur la proximité des élections de mai 2012 pour lui assurer une rentrée tranquille. Il se trompe. Car dans l’Éducation, les motifs de révolte sont nombreux :
• Suppressions massives de postes
• Précarisation croissante des personnels
• Sabordage de la formation des stagiaires
• Gel des salaires
• Méthodes managériales de la hiérarchie et volonté de mettre au pas l’ensemble des collègues
Et la liste pourrait encore s’allonger… Face à cela, quelle riposte ?
Une journée de grève est prévue le mardi 27 septembre à l’appel d’une intersyndicale Éducation nationale.
SUD Éducation appelle à participer à cette journée de grève. Mais nous n’attendrons pas cette date pour nous lancer dans l’action. C’est dès la rentrée qu’il faut commencer à nous mobiliser pour imposer un rapport de forces favorable à un changement radical de la politique éducative.
La rentrée est aussi marquée par les élections professionnelles qui se dérouleront du 13 au 20 octobre.
Le choix de la date, des modalités de constitution et de dépôts des listes, de vote électronique, etc. sont autant de difficultés supplémentaires auxquelles SUD Éducation s’est opposé. Il est important de voter massivement et de voter pour un syndicalisme de lutte. L’heure n’est plus aux « petits arrangements entre amis ».