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Sud Éducation Franche-Comté

Sud Éducation Franche-Comté

Maison des syndicats - 4 B rue Léonard de Vinci - 25000 Besançon . Tél 03 81 83 07 13 -- sudeduc.fcomte@laposte.net


Elections aux Conseils centraux de l'université

Publié par sudeduc sur 26 Février 2016, 12:05pm

 

   Personnels BIATOSS,

   enseignant-e-s-chercheurs/ses,

   enseignant-e-s, chercheur/ses,

   titulaires et contractuel-le-s,

   étudiant-e-s,

   Le 8 mars, votons pour les listes

Pour une université publique, gratuite,  critique et populaire

 

               Voir nos listes
Qui sommes-nous ?

Les syndicats membres de l’union Solidaires, présents à l’Université de Franche-Comté :

  • SUD Éducation, née dans la foulée des grandes grèves (victorieuses !) de 1995, pour rompre avec le syndicalisme corporatiste de cogestion, voire de collaboration, des centrales officielles. SUD Éducation Franche-Comté est apparue en 1997 lors des grandes luttes contre la précarité, et est présente à l’UFC dès les origines.

  • AMEB Solidaires Étudiant-e-s est une organisation syndicale étudiante, affiliée au niveau national à la fédération Solidaires Étudiant-e-s. Nous défendons l’ensemble des étudiant-e-s, qu’ils/elles soient étrangers-ères avec ou sans papier, à la fois pour de meilleures conditions d’études et dans leurs difficultés au quotidien. Nous luttons aussi contre les politiques libérales dans le monde universitaire et la rentabilisation des formations.

 

État des lieux

Le bilan du président sortant est catastrophique : choix de la COMUE et de sa gouvernance verticale, plan d’austérité s’appliquant dès le lendemain de son élection à travers une réduction imposée du volume des formations et de mutualisations forcées, gel de postes, montée de l’autoritarisme et de la souffrance au travail, injonctions contradictoires (travailler avec Dijon, ne plus travailler avec Dijon).

Les promesses n’ont pas été tenues : aucune consultation des personnels sur les grands choix stratégiques, aucune amélioration des conditions de travail.

 

Pourquoi aller au Conseil d’Administration et au Conseil académique ?

La loi LRU, dont nous exigeons toujours l’abrogation, a eu notamment pour effet de quasiment expulser les syndicats du conseil d’administration. Ils sont maintenant relégués au comité technique, qui ne rend qu’un avis consultatif et dont le CA ne se soucie guère. Les débats ont disparu des conseils centraux, conçus désormais comme des chambres d’enregistrement.

Envoyer SUD dans les conseils centraux, c’est y réintroduire la réalité des conditions de travail, le débat et le pluralisme.

Des coalitions de bric et de broc fleurissent au moment des élections. Elles surfent sur des combats initiés ou menés par nous. Selon ces diverses listes, il suffirait de faire usage de pédagogie pour nous faire gober des structures parallèles, comme les collegiums.

Toutes ces listes rivalisent d’enthousiasme pour mettre en œuvre les politiques qui nous mènent à notre perte, comme la COMUE.

Nous sommes un syndicat intercatégoriel qui n’est pas adepte de la cogestion et du consensus mou.

 

Élu-e-s, nous nous battrons pour :

Les libertés académiques

Nous défendrons les libertés d’expression, de recherche et d’enseignement ; ce qui passe par la liberté, quand on le souhaite, de ne pas faire ses cours ou sa recherche en anglais, de ne pas adopter la pédagogie par les compétences ou de ne pas remplir les questionnaires d’auto-évaluation.

Les profils de poste doivent être définis par les UFR et les laboratoires, en fonction de leurs besoins, sans interférence de la présidence.

Une université démocratique

Les conseils élus doivent retrouver leur place légitime dans l’élaboration de la politique scientifique et pédagogique de l’université. Les avis du comité technique doivent être suivis.

La communauté universitaire doit être consultée par référendum sur tout projet d’importance. C’est ce qui aurait dû être fait, par la présidence sortante, à propos du choix entre fusion, communauté ou association, à propos de l’adhésion d’une école de commerce privée à la COMUE ou encore à propos de la définition des cinq domaines des collegiums etc.

Un véritable contrôle démocratique doit s’imposer dans la répartition des crédits de l’I-SITE et sur les restructurations attendues. Les sommes récoltées doivent d’abord aller là où les besoins sont les plus grands.

Face à toute la rhétorique relative à l’innovation, nous ne pouvons accepter que les financements de la recherche ne privilégient qu’une minorité de chercheurs, de disciplines ou de domaines ajustés aux exigences des pouvoirs politiques (notamment régionaux). Nous veillerons à ce que l’université ne devienne pas encore plus inégalitaire qu’elle ne l’est déjà.

Les collegiums, qui seront en concurrence, doivent être supprimés parce qu’ils court-circuitent le processus démocratique de prise de décision.

De meilleures conditions de travail

Face aux logiques d’isolement des personnels dans un rapport frontal avec la hiérarchie, il importe de redonner de l’initiative et de l’autonomie aux agents. L’entretien professionnel doit être déconnecté de l’avancement de l’agent et de ses conditions salariales (RIFSEEP).

Le « suivi de carrière » des enseignants-chercheurs ne doit pas être mis en place, pas plus que la « modulation de service ».

Chacun doit avoir les moyens d’exercer sereinement son métier et de se concentrer sur ses missions fondamentales.

Aucune décision importante ne doit être prise sans que soient étudiés ses effets sur les conditions de travail (ex. : démarche qualité, labellisation, auto-évaluation, etc.). Si les coûts, en termes de souffrance au travail, excèdent les gains, les projets doivent purement et simplement être abandonnés.

Une université critique et ouverte à toutes et tous

Les étudiant-e-s doivent être associé-e-s aux réflexions sur l’enseignement.

Il faut sortir du dogme utilitariste : l’université n’a pas qu’une finalité professionnelle et la vie ne sert pas seulement à travailler. (« Les pressions exercées sur l’université par ses principaux bailleurs de fonds pour qu’elle justifie son existence en termes quantitatifs et utilitaires sont probablement le plus redoutable facteur de corruption auquel elle doit maintenant faire face » disait Simon Leys.)

Les procédures imposées en dépit du bon sens, comme le dispositif majeure/mineure, doivent impérativement être abandonnées.

De même, l’idée de faire les cours systématiquement par visio-conférences n’est pas souhaitable : un enseignement de qualité suppose la disponibilité des enseignant-e-s, ce qui est impossible derrière un écran ou par mail.

Un meilleur accueil des étudiant-e-s étranger-e-s

La présence des étudiants étrangers dans notre établissement témoigne de sa vocation universelle. Les ressortissants étrangers qui demandent à s'inscrire dans notre université, hors convention d’échange international, doivent être mieux accompagnés au niveau pédagogique et juridique.

Les mêmes services et prestations doivent leur être accordés que pour ceux et celles qui viennent dans le cadre de programmes d’échange et partenariats.

Les étudiant-e-s ne sont pas des stagiaires ; les frais d’inscription doivent être les mêmes partout, CLA compris.

La lutte contre la précarité

Il faut en finir avec le recrutement de précaires assurant des besoins permanents.

SUD Éducation lutte pour la titularisation immédiate et sans condition de tous les précaires. Au niveau de l’université, il est possible de transformer tous les CDD existants en CDI sans geler des postes de titulaires.

Tous les CDI doivent bénéficier de conditions de salaire et de carrières identiques à celles des titulaires (comme à l’Université de Strasbourg). La mise en concurrence des titulaires avec les contractuel-le-s ne peut que conduire à la destruction de l’emploi public. La seule solution est l’application du principe « à travail égal, salaire égal ».

La lutte pour l’égalité femme/homme

Malgré la nomination d’une chargée de mission à l’égalité, on constate une présidence quasi exclusivement masculine.

La parité ne se limite pas aux heures de tenue des réunions mais doit concerner tous les aspects de la vie universitaire (recrutements, nomination des comités de sélection, présidence de jury, etc.).

L’application du droit syndical

Le décret sur le droit syndical dans la fonction publique date de 1984, il n’a jamais été appliqué à l’UFC : les élus syndicaux, qu’ils soient BIATSS, enseignant-e-s ou EC, ne bénéficient pas de leur droit à une déduction de leur temps de service égale au double du temps passé à siéger dans les instances. Nous demandons un local depuis un an et n’avons, pour l’instant, qu’une vague promesse.

Nous exigerons la création d’une maison des syndicats à l’UFC, de locaux syndicaux partagés sur tous les sites comptant plus de 50 agents et un véritable statut prévoyant le remplacement des élu-e-s pendant leurs absences ainsi que des décharges de service pour les enseignant-e-s et EC prenant en compte le temps réellement passé à siéger dans les conseils.

Nous exigerons également que l’espace dédié aux syndicats sur le site de l’UFC soit facilement accessible et non relégué au fin fond de l’intranet. Un espace libre de débats, sous la forme d’un forum, pourrait également être aménagé sur l’ENT.

 

Le scandale de la PEDR

Nous avons lancé une alerte au sujet des vice-présidents qui touchaient la Prime d’Encadrement Doctoral et de Recherche alors qu’ils n’en remplissaient pas les conditions. Grâce à notre alerte, ces personnes font désormais leur service d’enseignement et la procédure locale a été abandonnée (examen des demandes par le CNU et non par un panel d’experts nommés par le président et rémunérés par l’UFC). Mais le président refuse d’exiger le remboursement de ces primes indûment perçues. Nous continuerons de porter ce combat.

Nous avons obtenu la communication de la liste des experts ainsi qu’une liste des bénéficiaires très partielle : uniquement les personnes qui en bénéficient de droit, « au titre d’une distinction ». Cette liste se limite à deux personnes, depuis 2014. NB : ces documents sont consultables sur l’intranet, dans le petit espace d’expression libre, bien caché, que l’UFC nous accorde royalement… Nous ne désespérons pas d’obtenir la liste complète par le biais de la justice. Le remboursement des primes indues peut financer celles des bénéficiaires de droit sur les quatre années à venir.

Les quelques 800 000* euros que l’UFC répartit annuellement entre environ 140 personnes, figurant parmi les agents les mieux payés de l’université, pourraient être consacrés tout à fait à autre chose**. Depuis 2009, cela représente dans les quatre millions huit cent mille euros. Il y a largement de quoi abonder les crédits des équipes de recherche qui tirent la langue, financer les formations, accorder l’égalité salariale aux contractuel-le-s, revaloriser les primes des collègues de catégorie C, rénover les bâtiments, etc.

*À titre de comparaison, le budget de la commission d’aide d’urgence s’élève à 24 000 euros.

**L’encadrement doctoral devrait figurer dans le référentiel des tâches.

 

Le 8 mars, votons, faites voter

pour les listes

Pour une université publique, gratuite, critique et populaire

 

Conseil d'administration :

Collège "B" 

BIATSS

Commission de recherche :

Collège "B" - Secteur Lettres et sciences humaines et sociales

Collège "C" - Secteur Lettres et sciences humaines et sociales 

Collège "D" 

Collège "E" 

Collège "F" 

CFVU

BIATSS  

 

 

 

 

 

 

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