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URGENT
Rassemblement devant l'école Ile-de-France à Planoise
lundi 5 octobre à partir de 15h45
NON à l'expulsion de la famille GOLESH-HYSENI en Hongrie
Pour signer la pétition : www.resf.info/P2975
Besarta - 8 ans, Bleona - 6 ans et Eris - 3 ans
doivent poursuivre leur scolarité à Besançon !
Leurs parents doivent pouvoir demander l'asile en France !
NON à l'expulsion de cette famille vers la Hongrie mardi matin (6 octobre).
Arrivés en France le 24 janvier 2015 avec leurs parents, Blerim GOLESH, 45 ans, Sabahat GASHI - 39 ans et leur grand-mère Bedrije HYSENI - 63 ans, ces enfants sont scolarisés à l'école Ile de France : Besarta en CE1, Bleona en CP et Eris en Maternelle et sont déjà remarquablement intégrés.
En application des règlements appelés "Dublin", la famille GOLESH-HYSENI n'a pu déposer en France une demande d'asile, comme elle le souhaitait, au prétexte que c'est en Hongrie, pays par lequel elle était entrée dans l'espace Schengen, qu'elle avait laissé ses empreintes digitales... Début avril 2015, la préfecture du Doubs a donc demandé à la Hongrie de "réadmettre" la famille sur son sol.
Depuis le début de l'été, ce petit pays d'Europe centrale voit transiter des dizaines de milliers de migrant-es qui cherchent à se rendre en Europe de l'Ouest ou du Nord. Son dirigeant, Viktor Orban, mène ouvertement une politique de rejet des migrants, alors que depuis longtemps déjà, les centres de rétention hongrois censés les accueillir sont saturés. Les images et les témoignages diffusés récemment par les chaînes de télévision ont montré la maltraitance à laquelle sont soumis les ''réfugiés" en Hongrie aujourd'hui…
Il faut donc cesser de renvoyer les demandeurs d'asile vers ce pays, qui n'est plus en capacité de les traiter humainement. Il n'y a aucune obligation à ce renvoi. Ce renvoi est un choix politique inhumain.
Il faut donc autoriser la famille GOLESH-HYSENI à déposer sa demande d'asile en France. C'est pourquoi nous demandons au préfet du Doubs de permettre à M. et Mme GOLESH, ainsi qu'à Mme HYSENI, mère de Blerim GOLESH, de déposer un dossier d'asile à Besançon.